La partie civile et le ministère public ont mis l’accent sur les souffrances, les tortures et les humiliations subies par un jeune garçon de 12 ans. Des violences d’un autre siècle auxquelles des hommes et des femmes ont participé alors qu’ils auraient dû les bannir. Tout cela parce qu’un seul homme les avait convaincus ?
Après que les accusés aient eu droit à la parole, ce fut au tour des avocats de la partie civile et de la défense de la prendre. En premier lieu, la partie civile. « Il faut saluer son courage car il a dû mettre en cause ses propres parents, il a eu le courage de dénoncer ces personnes prêtes à tout », plaide d’emblée Me Sandrin de la partie civile.
Il souligne la terreur qui régnait autour de la jeune victime, mais aussi la « lâcheté » de ces personnes qui nient pour la plupart avoir été auteurs et témoins de ces violences aggravées sur mineur de moins de 15 ans, violences commises en novembre 2006, c’est à dire pendant la cavale de Juliano Verbard.
« On a livré cet enfant en pâture », souligne Me Sandrin. « Nous voici au Moyen Age où on brûle les hérétiques, on l’humilie, on lui fait peur, et il est terrorisé, une première séance chez les parents, puis une deuxième en présence de Juliano Verbard et là c’est encore pire. Et aujourd’hui, M. a réussi à se reconstruire tant bien que mal », constate Me Sandrin qui demande 10 000 euros de dommages et intérêts pour les sévices subis par son jeune client.
« On reste perplexe face à la nature humaine quand on voit cette affaire », avoue d’entrée de jeu Danielle Braud, vice-procureure. « Quand on apprend qu’il y a un certificat médical qui fait état de bleus, le médecin dit lui-même qu’il n’a jamais vu un enfant dans un état pareil, alors on a compris que l’enfant a subi des violences que nient les accusés », poursuit-elle. Et d’ajouter : « Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce qui se disait en ce qui concerne les camps de concentration où personne avait vu ni entendu quelque chose. »
Puis elle revient sur le rôle décisif de Juliano Verbard dans ces différentes affaires, mais aussi sur les propos de la jeune victime qui expliquait de A à Z, depuis son entrée dans la secte Cœur douloureux et Immaculé de Marie jusqu’aux coups subis par les adeptes et Juliano Verbard. Des mots d’enfant pour décrire des violences d’un autre siècle. « Tout ce qu’il a subi s’apparente à des actes barbares, sadiques, cela veut dire qu’on a très envie de faire du mal, on se croirait à la Préhistoire », constate Danielle Braud.
Danielle Braud reproche aux accusés de s’être laissés manipuler par un seul homme toutes ces années, un homme qu’ils considèrent comme un « héros ». « On ne se trouve pas devant des gens idiots, qui pourtant ne se sont même pas posés de questions sur la personnalité de Juliano Verbard alors qu’il avait été condamné par la cour d’assises pour viols sur mineur », assène Danielle Braud. « C’est en fait une violence de groupe, une affaire à dissocier de ce qui sera jugé aux assises et qui concerne deux individus. Vous avez participé à la torture de votre propre enfant. Vous êtes restés totalement évaporés », soutient Danielle Braud.
Danielle Braud requiert finalement 6 mois de prison pour les parents de la jeune victime Serge et Marie-Rose Baillif, 3 mois de prison pour Claire Mazaka, 6 mois de prison pour Marie-Noëlle Latchoumane, 8 mois de prison pour Sandrine Hoarau et Corinne Michel, 6 mois de prison pour Alexin Michel et enfin 12 mois de prison pour Juliano Verbard et Fabrice Michel.
Après que les accusés aient eu droit à la parole, ce fut au tour des avocats de la partie civile et de la défense de la prendre. En premier lieu, la partie civile. « Il faut saluer son courage car il a dû mettre en cause ses propres parents, il a eu le courage de dénoncer ces personnes prêtes à tout », plaide d’emblée Me Sandrin de la partie civile.
Il souligne la terreur qui régnait autour de la jeune victime, mais aussi la « lâcheté » de ces personnes qui nient pour la plupart avoir été auteurs et témoins de ces violences aggravées sur mineur de moins de 15 ans, violences commises en novembre 2006, c’est à dire pendant la cavale de Juliano Verbard.
« On a livré cet enfant en pâture », souligne Me Sandrin. « Nous voici au Moyen Age où on brûle les hérétiques, on l’humilie, on lui fait peur, et il est terrorisé, une première séance chez les parents, puis une deuxième en présence de Juliano Verbard et là c’est encore pire. Et aujourd’hui, M. a réussi à se reconstruire tant bien que mal », constate Me Sandrin qui demande 10 000 euros de dommages et intérêts pour les sévices subis par son jeune client.
« On reste perplexe face à la nature humaine quand on voit cette affaire », avoue d’entrée de jeu Danielle Braud, vice-procureure. « Quand on apprend qu’il y a un certificat médical qui fait état de bleus, le médecin dit lui-même qu’il n’a jamais vu un enfant dans un état pareil, alors on a compris que l’enfant a subi des violences que nient les accusés », poursuit-elle. Et d’ajouter : « Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce qui se disait en ce qui concerne les camps de concentration où personne avait vu ni entendu quelque chose. »
Puis elle revient sur le rôle décisif de Juliano Verbard dans ces différentes affaires, mais aussi sur les propos de la jeune victime qui expliquait de A à Z, depuis son entrée dans la secte Cœur douloureux et Immaculé de Marie jusqu’aux coups subis par les adeptes et Juliano Verbard. Des mots d’enfant pour décrire des violences d’un autre siècle. « Tout ce qu’il a subi s’apparente à des actes barbares, sadiques, cela veut dire qu’on a très envie de faire du mal, on se croirait à la Préhistoire », constate Danielle Braud.
Danielle Braud reproche aux accusés de s’être laissés manipuler par un seul homme toutes ces années, un homme qu’ils considèrent comme un « héros ». « On ne se trouve pas devant des gens idiots, qui pourtant ne se sont même pas posés de questions sur la personnalité de Juliano Verbard alors qu’il avait été condamné par la cour d’assises pour viols sur mineur », assène Danielle Braud. « C’est en fait une violence de groupe, une affaire à dissocier de ce qui sera jugé aux assises et qui concerne deux individus. Vous avez participé à la torture de votre propre enfant. Vous êtes restés totalement évaporés », soutient Danielle Braud.
Danielle Braud requiert finalement 6 mois de prison pour les parents de la jeune victime Serge et Marie-Rose Baillif, 3 mois de prison pour Claire Mazaka, 6 mois de prison pour Marie-Noëlle Latchoumane, 8 mois de prison pour Sandrine Hoarau et Corinne Michel, 6 mois de prison pour Alexin Michel et enfin 12 mois de prison pour Juliano Verbard et Fabrice Michel.
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