Le couple portois victime d’un accident de manège à St-Paul en juillet 2012 devra encore patienter pour obtenir réparation. L’affaire a été renvoyée et le propriétaire de l’attraction sera fixé le 5 novembre.
Les parties civiles attendaient des explications ce vendredi 31 mai, neuf mois après avoir été grièvement blessés suite à un accident de manège survenu sur la fête foraine de Saint-Paul. Le couple portois devra finalement patienter jusqu’au 5 novembre car l’affaire a été renvoyée à cette date.
Georges Gédéas et son épouse se sont déplacés ce matin au tribunal correctionnel de Saint-Denis car le propriétaire du manège le Zig Zag était
appelé à comparaître. Cette audience devait initialement se tenir le 5 mars dernier, mais elle avait déjà été renvoyée au 31 mai.
Mis en examen pour "blessures involontaires ayant entraîné une incapacité supérieure à trois mois", le propriétaire de l’attraction Zig Zag sera fixé sur son sort le 5 novembre prochain car le Parquet a demandé à ce que le "contrôleur du manège" soit présent lors de l’audience. Une demande totalement comprise par les différentes parties car ce témoignage devrait permettre d’apporter de nouveaux éléments dans le cadre de ce procès.
Les deux victimes attendent beaucoup de cette prochaine audience. Ils souhaitent comprendre comment un tel accident a pu se produire et faire basculer leur vie. Aujourd’hui encore, Gédéas explique avoir d’importants problèmes de santé et une intervention chirurgicale est programmée dans le semaines à venir. Quant à sa femme, elle marche toujours avec une canne suite à ce grave accident.
Le 15 juillet 2012, la nacelle du manège "Zig Zag" dans laquelle le couple avait pris place s’est détachée de la structure et a atterri un mètre en contrebas. La femme a subi de multiples fractures au niveau des jambes alors que son compagnon a été blessé au niveau du visage.
Les deux Portois veulent que la responsabilité du propriétaire de l’attraction soit établie et que le préjudice moral et physique soit reconnu. Mais pour l’heure, ils doivent encore patienter.