Fin de la matinée, les secours étaient en pleine coordination et attendaient que les conditions climatiques s’améliorent pour retourner sur les lieux de l’accident de canyoning. Les recherches avaient repris. Mais elles ont dû être interrompues à nouveau.
Ces mauvaises conditions climatiques jouent décidément avec les nerfs des secours. Elles avaient empêché les gendarmes du PGHM, les plongeurs sapeurs-pompiers ainsi que les hommes de la brigade nautique de la gendarmerie d’intervenir sur les lieux de l’accident de canyoning.
Ce matin, tous avaient coordonné leurs forces avant de pouvoir opérer sur le terrain jusqu’alors impraticable. Même l’hélicoptère de la gendarmerie était resté au sol vu le mauvais temps et les pluies incessantes.
Mais en fin de matinée, les secours étaient retournés sur le terrain et les recherches avaient repris. Aidés des riverains, les secours dont les sapeurs-pompiers du SDIS, s’étaient rendus en contrebas du canyon sur un chemin difficile d’accès appelé "accélérateur de particules".
A cet endroit précisément, le canyon se resserre et forme une sorte de toboggan. C’est d’ailleurs là que les secours ont retrouvé au tout début de cet après-midi deux sacs jaunes, des sacs de canyoning.
Seulement voilà, vu la pluie qui ne cesse de tomber, la configuration du site ainsi qu’un débit trop intense des eaux de la Rivière du Mât ont empêché les sauveteurs de continuer les recherches, interrompues momentanément.
Rappelons que parmi les huit personnes et amies qui pratiquaient ce sport intense dans les eaux tumultueuses de la Rivière du Mât, quatre ont été sauvées in extremis, deux ont été retrouvées mortes noyées dont une femme, alors que deux autres corps sont toujours portés disparus.