Renvoyé à deux reprises, le procès de Bernard Boyer a eu lieu ce mardi. Il est poursuivi pour violences avec arme. Il regrette d’avoir renversé des barrières à l’arrivée du Tour cycliste en septembre 2016 provoquant la chute de plusieurs coureurs. La décision du tribunal sera rendue le 10 octobre prochain. Le procureur a requis une peine de 8 mois de prison avec sursis et obligation de verser des dommages et intérêts aux victimes.
Poursuivi pour avoir jeté des barrières sur la route des coureurs, au Port - lors de la première étape du Tour cycliste Antenne Réunion en 2016 -, Bernard Boyer doit faire face à la justice.
Ces images ont choqué le monde du cyclisme le 4 septembre 2016 durant le Tour Cycliste Antenne Réunion.
Bernard Boyer, le père d’un des participants s’est énervé et il a déplacé une rangée de barrières en les mettant en travers de la route, alors même que les coureurs s’apprêtaient à passer la ligne d’arrivée. Plusieurs cyclistes ont chuté.
À l’origine de sa colère : le refus de l’organisation d’arrêter la course après la chute de son fils. Bernard Boyer assure avoir commis cet acte pour stopper la course.
Renvoyé le 15 mars dernier, le procès de Bernard Boyer a ensuite été de nouveau repoussé au 15 juin 2017. Son avocat - Me Georges-André Hoarau - était retenu pour plaider aux assises dans l’affaire du groupe de prières Marie Porte du ciel.
Bernard Boyer était donc appelé à comparaître ce mardi 19 septembre devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.
La décision du tribunal sera rendue le 10 octobre prochain.