Ce jeudi, un homme âgé d’une cinquantaine d’années a été jugé devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. En avril 2017, les forces de l’ordre ont retrouvé à son domicile une trentaine de cabris volés mais également 200 pieds de cannabis et des armes. 18 mois de prison avec sursis ont été requis à son encontre. Il écope finalement de 12 mois de prison avec sursis pour "recel" de cabris volés.
Agé de 57 ans, le prévenu comparaissait ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
Hugues Hoarau s’est dit soulagé à l’issue du procès car il a été condamné pour "recel" et non vol de cabris. Lors de l’audience, il a déclaré ne pas savoir que les cabris achetés avaient été volés.
"Monsieur Hoarau ignorait que ces cabris provenaient d’un vol" explique son avocate.
Le 3 avril 2017, cet homme a été interpellé à son domicile situé dans les Hauts de Bérive. Les enquêteurs ont découvert 200 pieds de zamal, plusieurs armes et une trentaine de cabris volés. Placé en garde à vue, le suspect a reconnu avoir planté du zamal.
Lors de la perquisition réalisée lundi 3 avril par les enquêteurs, près de 200 pieds de zamal ont été découverts. Quatre à cinq armes (de type fusils et carabines) ont également été saisis par les gendarmes.
Éleveur, le suspect a reconnu face aux enquêteurs avoir cultivé une plantation de zamal à son domicile. Poursuivi pour détention et cession non-autorisée de stupéfiants, cette accusation a été rejetée faute de preuves.
"Il a été supposé que mon client avait vendu du zamal car on en a trouvé - beaucoup, énormément - chez lui. Mais pour autant, (...) il n’en consomme pas et il avait l’intention d’en vendre mais il n’avait pas eu l’occasion de le faire jusqu’à présent donc effectivement, j’ai demandé la relaxe sur ce sujet-là" explique l’avocate du prévenu.
18 mois de prison avec sursis ont été requis à son encontre.
Hugues Hoarau a finalement été condamné pour "recel" de cabris volés et il écope de douze mois de prison avec sursis. Les véhicules ont été confisqués et les 5000 euros retrouvés à son domicile également, même si le prévenu a réussi à prouver que cet argent est le fruit de la vente d’un véhicule lui appartenant.