Durant la nuit du 16 au 17 juillet, un grave accident de la route impliquant six véhicules s’est produit sur la route des Tamarins. A l’origine de ce carambolage spectaculaire qui a fait un blessé grave : le conducteur d’une BMW, un policier alcoolisé et zamalé au moment des faits. Placé en garde à vue hier, le policier a été déféré devant le parquet ce matin. Placé sous contrôle judiciaire, il sera jugé au mois d’octobre.
Comme le révèlent nos confrères du Journal de l’Ile, le policier mis en cause dans le carambolage survenu durant la nuit du 16 au 17 juillet dernier sur la route des Tamarins a été placé en garde à vue hier matin.
Ce policier du Port a été entendu par les enquêteurs de la brigade de Saint-Paul et déféré ce vendredi matin devant le parquet du tribunal correctionnel de Saint-Paul.
Il est ressorti libre du tribunal. Placé sous contrôle judiciaire, il sera jugé en octobre 2017.
Au volant de sa voiture, le policier était alcoolisé et zamalisé
L’enquête avance comme le souligne le JIR. Gardien de la Paix au commissariat du Port, le principal mis en cause dans ce grave accident de la route rentrait d’une soirée arrosée lorsqu’il a perdu le contrôle de sa BMW sur la route des Tamarins.
L’accident s’est produit à proximité de l’aire du Tabac, en direction de Saint-Pierre. Au volant de sa voiture, le policier aurait multiplié les actes dangereux jusqu’à ce qu’il percute une autre voiture. Dans la Peugeot 205 frappée de plein fouet, le conducteur a été gravement blessé et les sapeurs-pompiers ont dû utiliser du matériel de désincarcération pour le secourir.
Au total, six véhicules ont été impliqués dans ce carambolage survenu en pleine nuit sur la route des Tamarins.
Selon nos confrères du Journal de l’Ile, le policier à l’origine de ce grave accident avait plus de 2g d’alcool par litre de sang et il était également sous l’effet du zamal.
Ce gardien de la Paix doit maintenant faire face à la justice. Il a été déféré ce matin devant le parquet du tribunal correctionnel de Saint-Denis. Placé sous contrôle judiciaire, il sera jugé au mois d’octobre.