Antenne Réunion -archives
Cinq hommes doivent être jugés ce jeudi dans le cadre d’une affaire de trafic de cabris qui a duré plusieurs mois, entre 2014 et 2015, à La Réunion. Poursuivis pour vol et recel de vol aggravé, les présumés membres du gang des cabris sont appellés à comparaître devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
Cinq hommes vont devoir faire face à la justice ce jeudi. Ils sont soupçonnés d’avoir mis en place un vaste trafic de cabris entre 2014 et 2015 à La Réunion.
Les membres présumés du gang des cabris sont appelés à comparaître à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
En 2015, plusieurs vols ont été commis à différents endroits de l’île, notamment dans les Hauts de Saint-Paul (Villèle), à Grand-Bois, au Tampon, à Saint-Pierre, mais également à Sainte-Marie au niveau du bras de la Plaine, ainsi qu’à la Ravine-des-Cabris.
À chaque fois, le mode opératoire était le même : les voleurs ont agi de nuit. Malgré les rondes effectuées par les éleveurs, les cabris disparaissaient systématiquement.
La manière d’agir laissait penser qu’il s’agissait de personnes visiblement bien organisées qui effectuaient des repérages, avant de revendre les bêtes dérobées au marché noir.
Les trois premières interpellations ont eu lieu en février 2015 suite à une enquête préliminaire menée par les hommes de la brigade de recherches de Saint-Pierre.
En novembre 2014, un éleveur dans les hauts de Saint-Paul, plus précisément à Villèle, s’était vu dérober 27 cabris. Deux mois plus tard, c’est un éleveur de Grand-Bois qui a déploré le vol de 33 cabris, pour une perte évaluée à 20 000 euros.
D’autres vols ont été commis au Tampon, à Saint-Pierre, à Sainte-Marie, au niveau du bras de la Plaine et à la Ravine-des-Cabris.
Les voleurs étaient visiblement bien organisés avec le même mode opératoire : des repérages avant le passage à l’action, puis la revente des bêtes dérobées au marché noir.
Ils auraient revendus les bêtes autour de 400 euros chacune. Avec un coût unitaire d’au moins 1 500 euros euros par bête, les préjudices pour les éleveurs sont importants.
