Ce matin du 1er janvier 2017, une famille du Port installée à la Rivière des Galets, a été réveillée par une fumée épaisse dans leur domicile. Leur maison a été détruite par les flammes en quelques minutes.
La première journée de l’année 2017 a été éprouvante pour une famille de la Rivière des Galets au Port. Les habitants d’une case en tôle ont été sortis du lit par le début d’un incendie qui serait dû à un court-circuit.
Tous les membres de la famille sont rentrés aux alentours de 5 heures du matin d’une fête pour le passage à la nouvelle année. C’est quand tout le monde se met au lit que l’incendie débute.
Marie-Florine, la mère de famille explique : "On est rentré ce matin. En commençant à m’endormir, j’ai senti une odeur de fumée. Mon fils est venu me voir pour me dire qu’il y avait de la fumée dans la chambre des garçons. Il y avait effectivement des flammes. J’ai fait évacuer les enfants J’ai appelé monsieur pour qu’il tente d’éteindre le feu."
"Le bébé de ma fille de trois mois était aussi avec moi. Je l’ai évacuée", ajoute-t-elle.
Mais Marie-Florine ne trouve pas sa plus jeune fille dehors. Elle décide de s’engouffrer dans la maison entièrement enfumée.
"Il me manquait un enfant, je suis retourné à l’intérieur. Je n’arrivais plus à respirer. Je marchais à quatre pattes, les yeux fermés mais je l’ai retrouvée. Je l’ai râlée et je l’ai sortie."
Ensuite, Marie-Florine a mis les plus petits en sécurité : "J’ai dit à ma voisine de mettre mes enfants en sécurité. Il fallait que j’y retourne sortir monsieur car tout allait s’effondrer !"
Marie-Florine explique qu’en retournant chercher son compagnon, un de ses fils l’a suivie : "Quand je suis arrivée dans la chambre, il y avait déjà les flammes. L’un d’entre eux est resté coincé entre les flammes pour revenir me voir. Un jeune homme qui habite en bas a sauvé la vie de mon fils. Il a cassé la porte et a tiré mon fils des flammes, je le remercie."
Marie-Florine est reconnaissante du soutien apporté par ses voisins et ses proches : "Je remercie toutes les personnes qui nous ont aidé, qui ont apporté à manger et des vêtements à mes enfants. Les Réunionnais sont solidaires. C’est quelque chose qu’on a en nous, les Réunionnais."
Elle espère avoir dans les prochains jours un lieu où reconstruire sa vie : "Les élus sont venus et nous ont donné rendez-vous pour trouver une solution le plus rapidement possible. Beaucoup de personnes nous ont proposé de nous héberger. Pour l’instant, on est à l’abri."
La mère de famille déplore : "Ça fait une vingtaine d’années qu’on devait être relogé. On attendait. Je disais qu’on était en danger là où on se trouvait."