Jugé pour "meurtre d’une personne vulnérable et atteinte à l’intégrité d’un cadavre", René Joie a été condamné à 10 ans de prison, pour avoir tué Expédit Taurobeaulion, le 10 novembre 2014. Les jurés de la cour d’assises de Saint-Denis ont rendu leur verdict ce vendredi, en début de soirée. Ils ont reconnu l’altération du jugement au moment des faits.
Le verdict est tombé peu avant 18h20 ce vendredi 30 septembre. Les jurés de la cour d’assises de Saint-Denis ont condamné René Joie à 10 ans de réclusion criminelle.
L’homme était jugé pour "meurtre d’une personne vulnérable et atteinte à l’intégrité d’un cadavre". Il a tué Expédit Taurobeaulion, le 10 novembre 2014.
Les jurés de la cour d’assises de Saint-Denis ont rendu leur verdict ce vendredi, en début de soirée. Ils ont reconnu que René Joie souffrait d’une altération de son jugement au moment des faits.
Ce meurtre sordide a été commis durant la nuit du 10 au 11 novembre 2014 à Montvert Les Hauts. 20 ans de réclusion criminelle avaient été requis par l’avocat général à son encontre.
Mais, après 1h40 de délibération, les jurés de la cour d’assise en ont décidé autrement.
Parmi les réactions après l’énoncé du verdict, celles de son père. "Il a fait une faute grave. Connaissant mon fils, 10 ans, c’est un cadeau de la justice. Mais c’est bien pour moi. Je pourrai le retrouver dans 8 ans. Et essayer de changer la vie qu’il a vécu jusqu’à présent".
Le gramoune dormait, lorsque René Joie est arrivé dans la petite case située à Montvert Les Hauts. Très alcoolisé et dans un état d’excitation important, le trentenaire a d’abord frappé à mains nues le gramoune avant de se munir d’une marmite et d’un couteau... La mère de l’accusé a pris la fuite après avoir tenté, en vain, de stopper son fils.
Le sexagénaire serait mort après une heure de calvaire, mais René Joie a continué à s’acharner sur le cadavre de son beau-père. Poursuivi pour "atteinte à l’intégrité d’un cadavre", le trentenaire est accusé d’avoir violé Expédit Taurobeaulion une fois décédé avant de lui brûler l’oeil.
Interpellé après une cavale de 24 heures, le trentenaire est passé aux aveux durant sa garde à vue. Selon les résultats d’autopsie, le sexagénaire aurait succombé à une hémorragie interne causée par de nombreux coups.
Durant son audition au commissariat de Saint-Pierre, René Joie a reconnu avoir tué le sexagénaire. L’homme a indiqué regretter son geste. Mais pour l’heure, le mobile du crime n’est pas déterminé.
Quant à la mère de l’accusé, cette dernière a été remise en liberté le 13 novembre 2014 après avoir été placée en garde à vue le matin de la découverte macabre. En clair, aucune charge n’a été retenue contre la mère de René J.
En novembre 2014 : l’accusé a reconnu avoir, dans la nuit du 10 au 11 novembre 2014 et durant environ deux heures ; porté de nombreux coups à mains nues puis avec un objet contondant et un couteau sur la personne d’Expédit Taurobeaulion, avant de mettre fin à son agonie en l’étouffant, et s’être ensuite livré sur son cadavre à des actes portant atteinte à la dignité de celui-ci. Ces aveux ont été faits en présence de son avocat.