Les résultats de la deuxième autopsie réalisée ce vendredi, dans le cadre de la découverte de deux corps mardi dans une maison à Saint-Gilles sont tombés. Le deuxième corps a été identifié. Il s’agit de Jonathan Calimoutou, un homme de 34 ans connu pour violences conjugales et des affaires de trafic de stupéfiants.
Le deuxième corps retrouvé ce mardi est celui de Jonathan Calimoutou
Au lendemain de l’identification du premier corps retrouvé mardi soir dans une maison à Saint-Gilles, grâce à une première autopsie, l’autre autopsie, réalisée ce vendredi sur le deuxième corps, a permis de déterminer qu’il s’agissait de Jonathan Calimoutou.
Surnommé "Ti Calim", l’homme de 34 ans, était connu pour violences conjugales et des affaires de trafic de stupéfiants. Il était d’ailleurs sorti de prison depuis quelques mois.
Tout comme pour la jeune femme, l’autopsie de son corps, réalisée au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bellepierre, a permis de révéler la présence de traces de drogue et de médicaments dans son organisme : Artane, Subutex, Rivotril, et zamal.
L’autopsie n’a pas non plus révélé de traces de violence sur sa dépouille, toute trace criminelle est donc également écartée.
Piste criminelle écartée au profit d’une overdose ou d’un suicide
Une découverte qui fait pencher les enquêteurs sur deux thèses : overdose ou suicide.
Des analyses toxicologiques plus poussées doivent être réalisées en Métropole. Les résultats, qui seront connus sous 8 jours, permettront de confirmer les substances retrouvées dans les deux corps.
Mystère autour de deux corps découverts mardi soir à Saint-Gilles
Dans la soirée du mardi 26 juillet, deux corps sont retrouvés dans une maison à Saint-Gilles. Ni l’homme, ni la femme retrouvés morts cette nuit n’ont pu être immédiatement identifiés. En cause : un état de décomposition avancé des corps.
C’est un voisin qui a donné l’alerte. Les gendarmes se sont rendus sur place et ont alors constaté les décès d’un homme et d’une femme dans une habitation du port de Plaisance de Saint-Gilles.
Morts depuis plusieurs jours
L’état de décomposition avancé est telle que les enquêteurs n’ont pas pu identifier les victimes. Ni l’homme, ni la femme n’étaient reconnaissables.