Dans le cadre du procès portant sur la mort de Jean-Rico Pasquet, les 2 principaux accusés ont été condamnés à 14 et 15 ans de réclusion criminelle. Un troisième homme a été condamné à un an de prison avec sursis pour "non-assistance à personne en danger".
Deuxième et dernier jour de procès pour les agresseurs présumés de Jean-Rico Pasquet, un dionysien de 45 ans. Les deux principaux agresseurs ont été réconnus coupables et condamnés à des peines de 14 et 15 ans de prison.
Dans cette affaire : le troisième homme, poursuivi pour "non-assistance à personne en danger" a été retrouvé ce week end. Il écope d’une peine d’un an de prison avec sursis.
Jean-Rico Pasquet, battu à mort en février 2014 à La Montagne
En février 2014, le Dionysien de 45 ans a été battu à mort à La Montagne.
La semaine dernière, au début de l’audience, les deux accusés se sont exprimés. Christopher Boyer, Alexandre Carpaye sont poursuivis pour violence avec préméditation ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Aujourd’hui, il sont fixés sur leur sort.
Christopher Boyer devra purger une peine de 14 ans de prison et Alexandre Carpaye est condamné à 15 ans de prison.
Rappel des faits
Dans la nuit de samedi 15 au dimanche 16 février 2014, Jean-Rico Pasquet, un Dionysien de 45 ans, est retrouvé sans vie à son domicile, à La Montagne. L’alerte avait été donnée par un camarade de beuverie de la victime qui avait été interpellé sur place, avec un autre "dalon".
La thèse de l’agression avait rapidement été avancée mais c’est l’autopsie pratiquée le lundi 17 février 2014 qui a permis de le confirmer.
Les traces de sang retrouvées au domicile de la victime laissaient d’ores et déjà penser que ce décès était d’origine criminelle.
La douleur et la colère des proches
Deux ans après le drame, la colère de son père est toujours aussi vive. "Ce ne sont pas des personnes qui ont fait ça. Ce sont des criminels. Mon fils, Jean-Rico Pasquet ne méritait pas ça du tout. Aujourd’hui, zot lé vivant, et mon fils est sous terre".
Entre révolte et incompréhension, la famille Pasquet dénonce des peines pas assez sévères.