Après avoir demandé la grâce présidentielle en mai 2015, Casanova Agamemnon espère de nouveau être libéré. Son avocat va déposer une demande de libération conditionnelle aujourd’hui. Il s’agit de sa "dernière chance" d’être libéré à La Réunion. Cet homme a déjà passé 45 ans derrière les barreaux. C’est l’un des plus anciens détenus de France. Il purge une peine de réclusion à perpétuité.
Deux ans après son retour sur son île natale, Casanova Agamemnon espère aujourd’hui être placé en liberté conditionnelle.
Comme le révèlent nos confrères du journal Le Quotidien, l’avocat de Casanova Agamemnon - maître Nicolas Normand - dépose ce lundi une demande de liberté conditionnelle. Il s’agit de sa "dernière chance d’être libéré" à La Réunion.
Lui qui a obtenu son transfert à La Réunionen mars 2014 purge une peine de réclusion à perpétuité pour le meurtre de son patron en 1970 et de son frère en 1988.
Aujourd’hui âgé de 65 ans, cet homme a passé 45 ans en prison et une vingtaine de demandes de libération conditionnelle ont d’ores et déjà été déposées. Le 25 mars 2014, Casanova Agamemnon a été transféré à La Réunion après 25 années passées dans la prison du Val de Reuil dans le département de l’Eure en Haute-Normandie. Il espérait alors obtenir un aménagement de peine et une libération conditionnelle.
Le 19 mai 2015 : Canova Agamemnon a même demandé la grâce présidentielle.
Incarcéré pour le meurtre de son frère en 1985, il a été condamné à 44 années de prison. Une peine cumulée à un premier meurtre en 1970, celui de son patron.
Depuis de longues années, il demande une remise en liberté conditionnelle.
L’affaire Casanova Agamemnon
Le criminel est mis sous écrou alors qu’il est âgé de seulement de 19 ans. Age qui ne sacre pas la majorité en 1969 puis qu’elle est fixée à 21 ans. Dans un contexte colonial le jeune garçon poignarde mortellement son patron, alors qu’il est apprenti-cuisinier dans un restaurant dionysien.
Son procès aux assises se solde par une condamnation de réclusion criminelle à perpétuité, en 1970. Trois années plus tard, il est transféré dans l’hexagone, avant de bénéficier d’une libération conditionnelle en 1985.
L’ancien prisonnier regagne sa Réunion natale. Il y tuera son frère de deux balles dans la tête suite à une dispute concernant la construction de la maison dans laquelle il souhaite s’établir. Sa cavale commence sur l’île, période durant laquelle il deviendra l’ennemi public numéro 1.