Le commissariat Malartic et un restaurant dyonisien interdits d’accès au public depuis ce matin. Une employée du restaurant Viapiano a reçu une lettre de menace de mort contenant de la poudre suspecte. Une situation prise au sérieux par les autorités. La cellule d’intervention face aux risques chimiques et radiologiques a été dépêchée sur place. Une information Antenne Réunion - LINFO.re.
Deux personnes placées en quarantaine
Depuis ce matin, le commissariat Malartic de Saint-Denis est fermé au public de même que le restaurant Vapiano. Deux personnes y seraient placées en quarantaine après avoir été exposées à une poudre qui inquiète les policiers.
Les enquêteurs indiquent que l’analyse de la poudre suspecte pourrait prendre entre 24 et 72 heures. Le restaurant risque donc de ne pouvoir rouvrir pas avant mercredi.
Des menaces de mort et une poudre suspecte
Une femme serait venue porter plainte après avoir reçu une lettre anonyme contenant des menaces de mort et une poudre suspecte. Elle se serait rendue au commissariat avec l’enveloppe et son contenu.
Cette employée du restaurant Vapiano aurait reçu la lettre sur son lieu de travail. En conséquence, les forces policières ont immédiatement procédé à la fermeture de l’établissement.
Fermeture du commissariat Malartic et du restaurant Vapiano
Alors que d’autres salariés arrivent pour venir assurer le service de midi, la police ne laisse entrer personne. Les employés ne sont visiblement pas au courant de la situation des menaces de mort, et encore moins par l’enveloppe contenant la poudre suspecte reçue par l’une de leur collègue.
Les salariés pas informés des menaces de mort ni de la poudre suspecte
"Je suis arrivé devant la porte. Le policier m’a demandé ma pièce d’identité et je me suis exécuté. Il l’a ensuite présenté à ma responsable puis m’ont dit que je ne pouvais pas entrer tout de suite. Quand j’ai demandé ce qui se passait ils m’ont répondu qu’ils n’avaient pas le droit de me le dire".
Sans savoir s’ils pouvaient commencer leur service ou devaient rentrer chez eux, les salariés ont été obligés de patienter à l’extérieur du restaurant.