Pour mettre fin aux affrontements qui secouent la ville de Saint-Louis, le maire de la commune a décidé de prendre un arrêté interdisant toute manifestation et tout rassemblement de plus de 10 personnes dans un périmètre de plus de 300m. Hier, de nouveaux affrontements ont éclaté aux abords de la maison du gourou présumé mais aussi devant la mairie. Les gendarmes ont été visés par des jets de galet et de bouteilles.
Voilà maintenant plus d’une semaine que l’affaire du gourou présumé a été révélée au grand public. "Depuis, la situation n’a cessé de s’aggraver sur le territoire de Saint-Louis, ce qui m’amène aujourd’hui à prendre des décisions fortes mais dont le seul objectif est de protéger la population saint-louisienne" annonce le maire de Saint-Louis.
Patrick Mallet a donc décidé de prendre un arrêté interdisant toute manifestation et tout rassemblement de plus de 10 personnes dans un périmètre de plus de 300m autour de l’église.
Cet arrêté est valable pour le week-end des 10 et 11 octobre et prend effet à compter de 18h00 ce jour.
Aussi, toutes les manifestations sportives, culturelles et à caractère social prévues autour de l’église ont été annulées.
"Je tiens à rappeler le rôle essentiel de l’Etat en matière de maintien de l’ordre public. Le traitement de la situation de l’individu et du groupe qu’il a formé ne m’appartient pas ni aujourd’hui ni demain. C’est pourquoi il est impératif, dans l’intérêt collectif, que les enquêtes commencées puissent rapidement aboutir" ajoute le maire de Saint-Louis.
Avant de poursuivre : "dans l’attente, j’ai tout mis en œuvre en tant que maire pour tenter de trouver une solution pacifique qui convienne à tous notamment par la médiation. J’ai rencontré les familles mahoraises pour tenter de les rassurer et appeler à l’apaisement".
Le mairie de Saint-Louis tient également à "remercier le partenariat constant noué avec les forces de gendarmerie".
"La police municipale a aussi contribué à la préservation de cet ordre public en partenariat avec les services de l’Etat. Et même si la préservation de l’ordre public n’a pas de prix, il est important de savoir que leur mobilisation coûte près de 2000 euros par nuit d’intervention" conclut le premier magistrat de la commune.