"Nous n’avons pas d’autres solutions que les emplois aidés"

Le préfet de La Réunion, Dominique Sorain, intervient en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion, au sujet de l’emploi au terme d’une réunion avec les partenaires publics.

"Le Service public de l’emploi à La Réunion s’est réuni aujourd’hui. Nous avons discuté de beaucoup de sujets avec les partenaires. J’espère que nous continuerons à mobiliser. C’est une mobilisation que j’ai appelé à nouveau comme l’année dernière lorsqu’il s’agissait d’utiliser à plein les dispositifs d’emplois aidés et d’insertion, nous recommençons pour avoir les mêmes résultats et d’aller au-delà", explique Dominique Sorain.

Au sujet des appels de jeunes lancés aux maires pour du travail, le préfet de La Réunion répond : "Les collectivités et les communes sont pleinement impliquées dans les dispositifs d’insertion. C’est pour cette raison que j’ai souhaité aller au-delà. J’ai demandé à Pole Emploi et à la Dieccte d’aller chercher les offres d’emplois vers le secteur marchand, vers les entreprises et les services à la personne. De très gros progrès ont été faits, les contrats sont passés de six mois à un an. Il y a une amélioration du dispositif. Le fait que Pole Emploi soit de plus en plus au coeur du dispositif est une tendance qu’il faut signaler."

Pour ce qui est de la situation du chômage à La Réunion, il précise : "Nous avons une réalité, un dynamisme démographique, la population va augmenter jusqu’à un million. Nous avons une augmentation de plus de quatre mille emplois nets créés par an mais nous avons sept à huit mille jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi. Nous attendons un décollage de l’économie, c’est pour cela que le gouvernement a mis en place le pacte de responsabilités qui se traduit par une diminution des charge qui doit contribuer à la création d’emploi. Dans l’immédiat, nous n’avons pas d’autres solutions que les emplois aidés, c’est une façon de mettre le pied à l’étrier à certains jeunes mais aussi aider des plus âgés."

Enfin, concernant l’arrivée du Dash vendredi, Dominique Sorain commente : "Heureusement, l’année dernière, des feux étaient intervenus avant son arrivée. C’est une mesure de précaution, on ne peut pas savoir d’avance quels seront la météo et les problèmes. Nous ne devons pas désarmer nos dispositifs. Nous verrons en fin d’année quel est le bilan."