Ce lundi 31 août, les gendarmes ont contrôlé, permis de conduire, matériels de sécurité ; attestations de formation (...) des chauffeurs de bus scolaires. Au total, une vingtaine d’infractions ont été relevées lors de ce contrôle orchestré à Saint-Benoît. La même opération a été mise en place à Sainte-Marie.
Dès 6h30 ce lundi, une dizaine de gendarmes de la brigade motorisée mais aussi de la brigade de Saint-Benoît ont enchaîné les contrôles devant la cité scolaire Bouvet située à Saint-Benoît. Cette opération a été mise en place sous le regard attentif de la sous-préféte de Saint-Benoît.
Objectif : contrôler les conducteurs de bus scolaires afin d’assurer au mieux la sécurité des élèves.
Une vingtaine d’infractions relevées
En moins de deux heures, une vingtaine d’infractions ont été relevées à Saint-Benoît. Dans de nombreux bus scolaires, des éléments de sécurité étaient manquants. A titre d’exemples : les trousses de pharmacie obligatoires n’étaient pas présentes, des systèmes d’extinction d’incendie étaient absents...
Parmi les chauffeurs contrôlés, un conducteur n’avait pas son permis sur lui ni les disques permettant de calculer le temps de travail et les temps de pause.
Les conducteurs en infraction seront convoqués à la gendarmerie mais les ils ont pu circuler ce matin afin de déposer les élèves qui patientaient.
Sur place, les collégiens interrogés estiment que ces contrôles sont nécessaires pour leur sécurité.
Souffler avant de démarrer : une obligation dès le 1er septembre
À partir du 1er septembre, ce geste sera obligatoire pour les conducteurs d’un des 500 bus qui circulent dans l’île. Chaque véhicule sera en effet équipé d’un dispositif EAD (Ethylotest antidémarrage). Comme son nom l’indique, il s’agit d’un appareil qui empêche le conducteur de démarrer le bus s’il présente un taux d’alcoolémie supérieur à la limite autorisée par la loi (0,1 mg par litre d’air expiré).
Sur nos routes, l’alcool est responsable d’un accident mortel sur deux.
L’installation de ces appareils dans les autocars coûte plus de 1 100 euros par véhicule.
Pour l’instant, les bus urbains et les camions ne sont pas concernés par cette mesure. Seuls les autocars seront soumis à ce dispositif d’antidémarrage dès le 1er septembre. Sur l’île, il y en a plus de 500.