Source : Imaz Press Réunion / État Major / Antenne Réunion
Le dispositif de recerches de débris du vol MH370 devrait être levé ce soir si aucun objet suspect n’est retrouvé.
Depuis le 7 août 2015, des moyens aériens, pédestres et maritimes sont déployés afin de détecter la présence éventuelle de nouveaux débris flottants au large ou échoués sur l’île. Ces recherches ont été lancés après la confirmation de l’appartenance au vol MH370 d’un flaperon retrouvé à Saint-André.
Mais si aucun objet suspect n’est retrouvé d’ici la fin de la journée, le dispositif de recherches devrait être levé pour laisser place à une phase de surveillance.
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Le littoral Est passé au crible
Les unités locales des forces armées, de la police et de la gendarmerie ont participé activement à ce dispositif. La recherche était coordonnée par le préfet de La Réunion.
Dans les airs et en mer : une zone de 4800 km2 est scrutée de près par les militaires. Sur terre, une fouille "minutieuse" du littoral de Saint-André a été mise en place.
Des faux espoirs
Des pièces ont été retrouvées au fil des jours et une grande partie ont été rapporté à la brigade de gendarmerie du transport aérien.
Parmi les objets découverts, une valise, une pièce métallique et qui était décrit comme un hublot.
Pour l’instant, aucun n’avaient de lien avec le vol MH370.
Les recherches réorientées
Les recherches conduites avec le concours de l’avion de type Casa étaient dirigées vers le sud de l’île depuis le 13 août. Elles seront réorientées vers le nord et le nord-ouest et se poursuivront jusqu’au début de la semaine prochaine. Au total, la superficie explorée représentera environ 10 000 km². Les moyens au sol restent concentrés sur l’est et élargissent les périmètres d’investigation.
Un premier bilan a pu être dressé, la mobilisation opérationnelle se traduit sur une semaine par 39 heures de recherche en mer et plus de 100 heures à terre pour un engagement total de plus de 250 personnels.
Pour rappel, l’enquête judiciaire est confiée depuis le 30 juillet 2015 à un juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris. Les objets susceptibles d’intéresser l’enquête judiciaire sont remis à la Brigade de gendarmerie du transport aérien.
Les moyens locaux des forces armées de la zone sud de l’océan Indien et des forces de sécurité ont permis les jeudi 12 et vendredi 13 août 2015 la mobilisation opérationnelle suivante :