Accusée d’avoir tué son époux Patrick Grondin le 2 décembre 2012 dans leur maion située au Chaudron à Saint-Denis, Léonie Fortuna prendra place dans le box des accusés de la cour d’assises de Saint-Denis ce lundi après-midi. Cette jeune Malgache âgée de 22 ans va devoir expliquer pourquoi elle a poignardé à plusieurs reprises son mari.
La jeune épouse de Patrick Grondin est accusée d’avoir tué son mari de six coups de couteau le 2 décembre 2012 dans leur case située au Chaudron. Aux alentours de 4 heures du matin, les forces de l’ordre ont découvert Léonie attachée au portail et sa maison et baîllonnée. Le corps sans vie de Patrick Grondin gisait au premier étage. La jeune fille a tenté de faire croire aux policiers que des cambrioleurs s’étaient introduits dans leur domicile mais les enquêteurs ont rapidement découvert la vérité et Léonie Fortuna a tout avoué en garde à vue, deux jours après le meurtre.
Ce lundi 22 juin, elle va maintenant devoir expliquer face aux jurés pourquoi elle a commis l’irréparable.
Lors de sa garde à vue, Leonie Fortuna, l’épouse de la victime est passée aux aveux et a confessé aux enquêteurs qu’elle était l’auteur des coups de couteau mortels. La meurtrière présumée a tenté d’expliquer son geste en affirmant que son conjoint lui imposait d’horribles pratiques sexuelles.
La jeune femme était enceinte au moment de son incarcération et c’est en prison qu’elle a accouché.
Des examens médicaux ont permis d’indiquer que Patrick Grondin n’était pas le père de l’enfant. Léonie Fortuna Grondin avait alors expliqué qu’elle entretenait une relation avec son ancien compagnon malgache.
Les filles de Patrick Grondin constituée parties civiles
Patrick Grondin avait 47 ans lorsqu’il a été tué par son jeune épouse. Aujourd’hui, ses deux filles se sont constituées partie civiles car elles souhaitent que Léonie Fortuna cesse de salir la mémoire de leur père.
Selon les éléments de l’enquête, des disputes éclataient régulièrement au sein du couple. Léonie Fortuna avait plusieurs amants.
Mariée en mars 2012 avec Patrick Grondin, cette jeune femme est arrivée à La Réunion en juillet de la même année.
Jugée devant la cour d’assises sur deux jours, Léonie Fortuna devait être fixée sur son sort mardi 23 juillet.