Jugé devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre ce jeudi, un jeune homme de 19 ans a été condamné à une peine de 4 ans de prison dont un 1 an avec sursis pour violences aggravées sur quatre de ses proches. Les faits se sont déroulés à Saint-Joseph le 5 août 2014 lors d’une soirée trop alcoolisée qui a dégénéré au domicile du prévenu. Ce soir-là, Jean a frappé sa compagne et poignardé trois de ses dalons.
Jugé ce jeudi pour violences aggravées, un jeune homme âgé de 19 ans prénommé Jean a quitté le tribunal correctionnel de Saint-Pierre escorté par les gendarmes, direction la prison.
Poursuivi pour violences aggravées sur quatre de ses proches, ce jeune homme a été condamné à une peine de quatre ans de prison dont un an avec sursis, soit trois ans de prison ferme.
Les faits ont été commis le 5 août 2014 à Saint-Joseph, au domicile du prévenu. Ce soir-là, un apéritif entre amis a tourné au drame. Jean a commencé par frapper sa compagne avant de s’en prendre à ses dalons et de leur porter plusieurs coups de couteau.
Un apéro sanglant entre amis
Le 5 août 2014, une bagarre a éclaté entre plusieurs dalons réunis au domicile du prévenu et la rixe a dégénéré. Trois personnes ont été poignardées. Un des hommes blessés a frôlé la mort.
Après avoir passé l’après-midi à boire avec deux amis, Jean a fini la journée chez lui avec ses dalons. C’est là que tout a dégénéré : pour une remarque, le jeune homme s’en est pris à sa petite amie.
Les hommes présents ont tenté de calmer Jean pour qu’il cesse de frapper sa compagne alors âgée de 17 ans. Furieux, le jeune homme a alors menacé ses dalons avec un fusil harpon pour finalement s’emparer d’un couteau de cuisine et frapper la plupart de ses proches.
Cet après-midi, le procès du jeune homme a été retardé, perturbé par un vice de forme mis en avant par son avocat, Me Normane Omarjee.
L’auteur présumé de l’agression - âgé de 18 ans au moment des faits - , a finalement été reconnu coupable des faits reprochés. Il doit maintenant purger une peine de quatre ans de prison dont un an de sursis.
Le mois prochain, une audience civile se tiendra afin de dédommager le jours d’incapacité totale de travail de ses victimes.