Jugé aux Assises aujourd’hui, un couple doit répondre de faits de viol et complicité de viol sur une jeune femme en 2010 à qui ils auraient fait ingérer du Rivotril à son insu. L’avocat général a requis 7 ans ferme pour le mari, et 4 ans de sursis pour la femme.
Dans la nuit du 19 au 20 août 2010, un couple de Dionysiens décide de se rendre en boîte de nuit. Pour la fête des Pères, l’épouse souhaite faire un cadeau à son mari et propose de trouver une femme pour passer une soirée à trois.
Ils se rendent ensuite dans une boîte de nuit du chef-lieu. L’homme offre une boisson à une femme de sortie ce soir-là.
Un témoin affirme avoir vu les 3 protagonistes danser ensemble jusqu’au bout de la nuit avant de rentrer dans un hôtel.
Le lendemain, la victime ne se souvient pas de sa soirée. La jeune femme se réveille avec des ecchymoses sur la cuisse. Elle décide alors d’aller porter plainte à la police.
Le couple est placé en garde à vue. C’est alors que le compagnon reconnaît devant les enquêteurs avoir glissé un cachet de Rivotril dans le verre de la victime. Les suspects assurent eux que l’acte est consenti par toutes les parties aux moments des faits. La victime, de son côté, affirme que sans cette drogue, elle n’aurait jamais pris part à cette soirée.
Les accusés sont jugés pour viol et complicité de viol. L’avocat général a requis 4 ans avec sursis pour l’épouse, et 7 ans de réclusion criminelle pour le mari. Alors que le couple risque jusqu’à 15 ans de prison, le verdict est attendu dans la soirée.