Déférés ce vendredi 13 mars au tribunal correctionnel de Saint-Denis, les deux braqueurs présumés de la station-service du Boulevard Sud ont été soutenus par leurs dalons. Une situation sous tension qui a nécessité la mobilisation des forces de l’ordre. Les deux hommes ont été placés en détention.
L’enquête portant sur le braquage commis mardi 10 mars dans une station-service du Boulevard Sud, située dans la Zac Triangle, s’est accélérée cette semaine avant d’aboutir au déferrement de deux jeunes hommes.
Le premier suspect s’est rendu aux forces de l’ordre dès le lendemain des faits et deux autres hommes ont été interpellés mercredi 11 mars.
Au final, deux hommes ont été déférés ce vendredi 13 mars au Parquet du tribunal correctionnel de Saint-Denis. Et leur arrivée s’est faite sous tension en raison de la présence de leurs dalons.
Les proches des deux suspects étaient nombreux au tribunal pour tenter de les voir. En raison de leur agitation, des renforts de police ont dû intervenir pour leur interdire d’entrer.
Connu des services de police, l’un des deux hommes est suspecté d’être l’auteur du braquage commis dans la station-service Elf du boulevard sud mardi dernier. Il nie les faits.
L’autre homme serait son complice. Pour le moment : ni l’arme ni le butin n’ont toujours pas été retrouvés.
Un braquage à main armée
Vers 11h00 mardi 10 mars, la station-service Elf du Boulevard Sud - située dans la Zac Triangle -, a été braquée par un individu armé d’un fusil.
Le braqueur n’a pas hésité à menacer les employés qui étaient à la caisse. Armé d’un fusil, l’homme dissimulait son visage. Il a ensuite réussi à prendre la fuite en emportant 3 000 euros.
Aucune victime n’est à déplorer mais les employés étaient sous le choc suite à ce braquage. Alertés, les policiers sont rapidement intervenus sur place afin de procéder aux constations d’usage, des relevés d’empreintes ont été réalisés.
En début de soirée, l’un des deux braqueurs présumés a été mis en examen pour vol avec arme. Il a ensuite été placé en détention. Le deuxième a ensuite également été mis en examen, mais a été placé sous contrôle judiciaire.