Accusé d’avoir mortellement poignardé sa soeur le 3 juin 2013, José Humbert est jugé devant la cour d’assises de Saint-Denis depuis hier. Poursuivi pour assassinat, ce Saint-Pierrois encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Les jurés rendront leur verdict ce mardi. L’avocat général a requis une peine de 25 ans de réclusion criminelle à l’encontre de ce quadragénaire.
A Saint-Denis, une nouvelle session d’assises a débuté lundi 23 février par une affaire d’assassinat. Les faits ont été commis dans le quartier de Basse-Terre à Saint-Pierre, le matin du 3 juin 2013. José Humbert est accusé d’avoir assassiné sa soeur.
Léonie Nirina Humbert a reçu plusieurs coups de couteau en plein thorax avant de succomber à ses graves blessures.
José Humbert aurait menacé sa soeur la veille du meurtre suite à une dispute. A son réveil, le quadragénaire aurait attendu Léonie Nirina Humbert dans un couloir avant de passer à l’acte. Malgré l’intervention des secours, la mère de famille alors âgée de 54 ans n’a pas survécu.
José Humbert serait ensuite sorti dans la rue et il aurait même évoqué son crime face à certains riverains.
L’accusé risque une peine de réclusion criminelle à perpétuité
Devant les policiers et durant l’instruction de l’enquête, José Humbert a justifié son acte en expliquant avoir été humilié par sa soeur. Il lui reproche aussi d’avoir volé le nom de famille de son père. Léonie Nirina Humbert hébergeait son frère depuis plusieurs années lorsque le drame est arrivé.
Dans le quartier de Basse-Terre, la victime était particulièrement appréciée.
25 ans de prison requis contre José Humbert
Depuis hier, José Humbert doit faire face aux jurés de la cour d’assises de Saint-Denis, dans le box des accusés. Le Saint-Pierrois - âgé de 43 ans au moment des faits - risque la réclusion criminelle a perpétuité.
Peu avant midi ce mardi 24 février, l’avocat général a requis une peine de 25 ans de réclusion criminelle à l’encontre de José Humbert ainsi qu’un suivi socio-judiciaire durant cinq ans et une peine complémentaire de 3 ans en cas de non-respect des obligations.
Le verdict est attendu ce mardi après-midi.