Le monde entier se souvient. 10 années se sont écoulées depuis le terrible tsunami qui a ravagé les côtes asiatiques. L’alerte tsunami avait également été déclenchée à La Réunion, causant quelques dégâts dans les ports de Saint-Gilles et de Sainte-Marie.
Près de 240 000 personnes ont perdu la vie au lendemain de Noël, le 26 décembre 2004. Un séisme, d’une magnitude 9,3 - le plus violent depuis quarante ans - s’est produit au large de l’île indonésienne de Sumatra, provoquant une vague de plus de 17 mètres de hauteur.
Le littoral d’une douzaine de pays de l’Asie du Sud-Est a été ravagé. Un littoral occupé par la population locale mais également par de nombreux touristes, venus passer les fêtes de fin d’année dans les îles.
Arbres, maisons, hôtels... La vague n’a rien épargné sur son passage. De nombreux secouristes venus des différents pays touchés par la catastrophe découvrent l’horreur sur place. Parmi eux, Michel Eckert. Le Réunionnais, maître-chien, avait été envoyé en Thaïlande. Dix ans après, le secouriste a accepté de témoigner.
Face à l’ampleur du phénomène, c’est tout l’océan Indien qui s’est retrouvé menacé. La Réunion avait également été concernée par la vague, dans une bien moindre mesure. L’alerte tsunami avait été déclenchée. En début d’après-midi ce 26 décembre, les effets du raz-de-marée se sont fait sentir dans les ports de Sainte-Marie et de Saint-Gilles.
Fort heureusement, seuls d’importants dégâts matériels sont constatés. Les Réunionnais se souviennent des images de bateaux tourbillonnant dans le port du Nord. "Les courants, c’était comme la rivière qui arrivait", explique un pêcheur. Plusieurs embarcations ont coulé. De mémoire de pêcheur, aucun phénomène de ce type de s’était auparavant produit.
Dans l’Ouest, les professionnels de la mer se souviennent de la montée rapide des eaux et du violent courant. Une deuxième lame de fond s’était engouffrée dans la darse du port et avait emporté les bateaux amarrés en quelques secondes.
Ce vendredi 26 décembre, l’Asie rend hommage aux victimes du tsunami de 2004. Les rescapés et les proches des 226 000 victimes se réunissent sur les rivages de l’océan Indien. Depuis la catastrophe, 28 pays se sont mobilisés pour permettre l’installation d’un système d’alerte. 400 millions de dollars ont été investis.