Un pirate à pris le contrôle de 70 000 caméras de vidéosurveillance dans le monde. Parmi les pays concernés, La Réunion est également concernée.
La Réunion épargnée par les pirates ? Si les spécialistes de la sécurité informatique savent depuis longtemps que ce n’est pas le cas, certains Réunionnais l’ont appris à leurs dépens, comme le révèle le Quotidien. Ils seraient une vingtaine dans l’île à être victimes de ce détournement d’images sur Internet, notamment sur Le Port, Saint-Louis et à Saint-Denis.
Sur le site www.insecam.com une liste de différents pays concernés par ce piratage est disponible. Au total, 70 000 systèmes de vidéosurveillance sont accessibles au grand public, dont plus de 3 000 en France.
"L’intérêt du piratage je pense que c’est plus de l’espionnage, soit industriel, soit en terme de voyeurisme. Mais mis à part cela, ça va dépendre de l’usage que la personne a en tête. Il est possible de regarder une caméra, mais il est difficile d’y arriver", explique Julien Lambert, gérant d’une société de surveillance.
La diffusion en direct sur la toile concerne des images, mais aussi coordonnées GPS de l’endroit filmé. Alix Clain, un restaurateur qui possède 6 caméras sur son lieu de travail, prend la nouvelle relativement avec philosophie.
"Ça va me déranger un petit peu que ma caméra soit piratée, car on paye une prestation, je voudrais que ça reste que pour nous. Maintenant, c’est un endroit public, si les caméras sont piratées, et que les pirates n’ont rien d’autre à faire, on n’y peut rien !"