Hier, deux hommes et une femme ont été interpellés et placés en garde à vue à Petite-Ile. Ils sont tous les trois suspectés d’être impliqués dans le vol sordide commis chez une gramoune âgée de 91 ans. Le 21 octobre dernier, la victime de ce cambriolage traumatisant - Julie Antonia Gracienne - a été séquestrée, ligotée et baîllonnée par les voleurs.
Hier matin, les gendarmes de la brigade de recherche de la compagnie de Saint-Pierre ont interpellé trois personnes suspectés d’avoir séquestré Julie Antonia Gracienne - une nonagénaire - à son domicile avant de la dépouiller. Il s’agit de trois jeunes individus : deux hommes et une femme.
Le 21 octobre, Julie Antonia Gracienne a vécu la peur de sa vie à Petite-Ile. Cette gramoune âgée de 91 a été ligotée à son domicile par deux individus qui en ont profité pour lui voler ses bijoux. Selon la victime de cette séquestration, c’est la femme qui s’est emparée d’une corde pour la ligoter à son fauteuil. Paralysée sur son siège, la vieille dame n’a rien pu faire pour résister à ses agresseurs
Après le départ du couple de voleurs, Julie Antonia Gracienne a expliqué aux enquêteurs avoir réussi à se libérer pour appeler à l’aide. Cette gramoune a été ligotée dans sa maison pendant plus d’une heure et demi. Encore sous le choc le lendemain de cette agression, la gramoune avait accepté de témoigner.
Suite à ce vol infâme commis sur une personne vulnérable, les enquêteurs ont tout mis en oeuvre pour retrouver au plus vite la trace des voleurs. Les cordes qui ont servi à ligoter la gramoune ainsi que plusieurs objets ont été saisis par les gendarmes et des analyses ont été réalisés.
Pour rappel : Julie Antonia Gracienne connaissait ses agresseurs. Le couple était venu à plusieurs reprises à son domicile afin de "vendre des vêtements". Mais en réalité, ces deux malfaiteurs profitaient de ces visites pour faire des repérages.
Pour l’heure, les trois personnes interpellées doivent répondre aux questions des enquêteurs.