Verdict attendu ce mardi 16 septembre pour Raoul Ferrere. Aujourd’hui âgé de 64 ans, cet homme est accusé d’avoir tué son fils le jour de La Toussaint 2012. Les faits se sont déroulés dans la maison familiale située aux Avirons. Alors âgé de 24 ans, Olivier Ferrere a été abattu d’une balle de fusil de chasse.
Dans le box des accusés depuis hier, Raoul Ferrere a expliqué aux jurés qu’il n’est pas capable de comprendre ce qui a pu se passer le 1er novembre 2012. Ce sexagénaire a fait part de ses regrets et il affirme penser à son fils "tous les jours".
Jugé pour avoir abattu son fils âgé de 24 ans - le 1er novembre 2012 -, Raoul Ferrer encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu ce mardi.
Le drame s’est produit le jour de La Toussaint 2012, sous les yeux de la mère d’Olivier et de son petit frère. Selon les différents témoignages recueillis par les forces de l’ordre, Raoul Ferrere et son fils aîné se disputait fréquemment. Le sexagénaire reprochait à son garçon de consommer trop d’alcool et de zamal. Mais le 1er novembre 2012, le pire est arrivé : Olivier Ferrere a reçu une balle de fusil de chasse dans le dos et il n’a pas survécu. Alertés, les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur les lieux du drame mais le jeune homme a succombé à ses grave blessé.
Près de deux ans après ce drame, Raoul Ferrere doit faire face aux jurés mais pour lui, il est impossible de comprendre ce qui a pu se produire le jour où il a tué son propre fils..."Je ne suis pas un criminel. Tous les jours, je pense à mon fils que j’ai tué" a déclaré l’accusé hier. Reconnu comme étant bi-polaire, ce sexagénaire doit faire face à des phases de dépression intense alternant avec des moments d’exaltation, d’euphorie, voir de mégalomanie.