Le verdict est tombé en début d’après-midi. Jugé pour avoir aspergé d’essence et immolé sa compagne en 2010, Samuel Amouny a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle et dix ans de suivi socio judiciaire ce mardi 28 février.
L’accusé a aussi écopé d’une peine supplémentaire de 3 ans en cas de non respect de cette décision de justice.
Son avocat, Maître Laurent Payen avait demandé la requalification des faits en violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Après plus de deux heures de délibérations, la Cour d’Assises a reconnu l’accusé coupable d’acte criminel de torture et de barbarie ayant entraîné la mort. Il a aussi été reconnu coupable de violences aggravées. Samuel Amouny devra verser entre 3000 et 5000 euros de dommages et intérêts à la famille proche de la victime.
Pour rappel, l’avocat général a requis ce matin la réclusion criminelle à perpétuité et demandé une peine minimale de 20 ans de prison ferme dans le cas où les faits seraient requalifiés. L’avocat de la défense a décidé de s’accorder un délai pour décider s’il fait appel de cette condamnation.