Maurice Cérisola, président de La Réunion Économique, est revenu sur le conflit autour du décret carburants mais aussi sur les défis économiques qui attendent l’île.
Ce dimanche soir, Maurice Cérisola, président de La Réunion Économique était invité sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
Concernant le conflit qui a opposé l’État aux acteurs de la filière autour du décret Lurel, Maurice Cérisola déclare : "je ne sais pas s’il y a un vainqueur, mais quand il y a un terme à un conflit, on ne peut que se féliciter." Il a notamment salué les qualités d’écoute du préfet de La Réunion, Jean-Luc Marx.
"Nous, les acteurs économiques, avons l’habitude de dire que le ministère de l’Outre-Mer n’est pas assez attentif aux remontées du terrain, remontées qui viennent de La Réunion", déplore-t-il avant d’ajouter : "nous avons d’être beaucoup plus entendus que nous le sommes, monsieur le Ministre doit faire beaucoup plus attention à nous qu’il ne l’a fait jusqu’à présent."
Lurel pas assez attentif aux demandes de La Réunion
Au sujet du pacte de compétitivité annoncé par François Hollande, Maurice Cérisola exprime ses attentes : "que la machine économique se remette en route. Il faut que les entreprises puissent investir pour embaucher et pour cela il faut qu’elles aient la possibilité d’avoir des charges allégées."
Pour ce qui est des emplois d’avenir, il explique : "c’est un dispositif existant mais cela ne va pas résoudre le problème du chômage des jeunes."
Enfin, au sujet de la période électorale qui approche avec les municipales, le président de La Réunion Économique assure : "la campagne électorale n’est pas favorable à l’élaboration et la prise de décision."
Retrouvez dans la vidéo jointe l’interview de Maurice Cérisola, président de La Réunion Économique.