L’entreprise d’ingénierie électrique fait face à de grosses difficultés sur son carnet de commandes et par conséquent sur sa situation financière. Elle prépare un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). L’objectif étant de sauvegarder 100 emplois sur 122.
Avec 22 personnes licenciées, c’est la branche électricité de l’entreprise qui est la plus touchée. « Le marché du bâtiment et des travaux publics a chuté avec la crise et le carnet de commandes est sérieusement affecté », explique Gérard Augier Directeur de la société. L’impact concerne trois cadres, sept agents de maîtrise et douze ouvriers.
Pour permettre au personnel licencié de rebondir, Cegelec fait appel à un cabinet spécialisé dans le reclassement : le groupe BPI est implanté dans l’île depuis 5 ans. Benoît Falque, directeur du bureau est en charge du dossier.
Depuis plus de 20 ans, cette entreprise accompagne le développement local sur les métiers de l’ingénierie électrique, de la climatisation, ascenseurs et maintenance. Pour la Direction, il s’agit de franchir le cap de la crise et de la maintenir à flot dans ce contexte difficile.
Tout a été envisagé : de la fermeture partielle ou totale, de la cession partielle ou totale également à la continuité. C’est cette dernière solution qui a été retenue.
Il va donc y avoir une réorganisation dans le cadre d’un projet d’entreprise, avec plan de formation .
Définition du Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) :
Plan destiné à éviter les licenciements ou à en limiter le nombre et à faciliter le reclassement du personnel dont le licenciement ne pourra être évité. L’employeur a l’obligation d’établir un plan de sauvegarde de l’emploi (ancien plan social) lorsque l’entreprise compte au moins 50 salariés, et que le nombre de licenciements est au moins égal à 10 dans une même période de 30 jours.
Le PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) doit être établi même si l’entreprise n’est pas dotée d’un comité d’entreprise ou d’un délégué du personnel.