Après la dégringolade de ce mercredi, les bourses européennes ont rebondi fortement ce midi. Paris et la plupart des marchés boursiers ont ouvert dans le vert. Mais cette tendance positive n’a pas suffi à rassurer les actionnaires. Ils se posent des questions et s’interrogent notamment sur les conséquences de cette crise sur leur pouvoir d’achat.
Parmi les actualités fortes de ces derniers jours figure la crise financière. Cette tempête qui s’est abattue sur la planète finance semble s’être apaisée aujourd’hui. La plupart des places boursières d’Europe ont ouvert en forte hausse ce jeudi matin après une journée dans le rouge.
Du côté de la population, on suit l’évolution des bourses avec plus ou moins d’intérêt. Alors que beaucoup se disent sereins, certains Réunionnais évoquent leurs craintes quant aux mesures de restrictions qui devraient suivre cette crise internationale.
Certains actionnaires risquent en effet d’être touchés. Comme l’explique l’économiste Jean-Yves Rochoux, "les banques qui voient leur situation remise en cause du fait de l’évolution des bourses peuvent être conduites à accorder moins de crédits ou de les proposer à des taux élevés.
A l’issue de la réunion d’urgence qui s’est tenue à l’Elysée en présence du chef de l’Etat français, de plusieurs membres du gouvernement et du gouverneur de la Banque de France, la ministre du budget Valérie Pécresse a annoncé la suppression de niches fiscales dans un souci d’économie. A terme, les deux mesures phares que sont la défiscalisation et la réduction des impôts sur le revenu pourraient aussi être revues dans les régions ultra-marines.