Au lendemain de la validation du plan de sauvegarde du groupe Caillé, les salariés qui ont conservé leurs emplois sont soulagés mais conscients des défis qu’ils devront relever. Pour éponger la dette de 221 millions d’euros, le groupe n’a d’autre choix que retrouver sa rentabilité.
Mécanicien de formation, Pierre affiche 23 ans d’ancienneté au sein de l’entreprise Peugeot et pour lui, la validation du plan de sauvegarde par le Tribunal Correctionnel représente un réel espoir.
Dans l’attente depuis plus d’un an et demi, 2000 salariés du groupe Caillé sont aujourd’hui rassurés. La plupart d’entre eux ont entamé leur carrière professionnelle et évolué au sein de l’entreprise locale.
Les commerciaux sont eux aussi satisfaits par cette décision de justice. Au sein de la concession du Chaudron, les 135 employés conservent leur emploi. Leur objectif est grand : il s’agit aujourd’hui pour le groupe de regagner la confiance des clients et des créanciers et de remettre la machine en marche pour atteindre les objectifs financiers.
D’ici un an, le groupe devra rembourser une première partie de sa dette, soit la somme de 15 millions d’euros. Le montant global du passif s’élève à 221 millions d’euros.