Candidat à sa propre succession à la commission BTP de la Chambre de Commerce, Guito Narayanin dévoile ses projets.
Guito Narayanin se représente à la commission BTP de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion (CCIR). Les élections auront lieu en décembre, mais le chef d’entreprise n’est pas candidat à la présidence, pour succéder à Eric Magamootoo. Le PDG d’Invest OI dévoile les projets conduits par sa liste. Il n’est pas tendre avec la mandature actuelle de la CCIR.
Guito Narayanin, vous vous représentez à la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion, quelles sont vos priorités ?
Guito Narayanin : "La priorité, en ce qui me concerne, c’est le développement régional, c’est la formation et la mise en charge économique du pays. L’ensemble se résume par un facteur économique. Et cela, par le biais de la Chambre de Commerce, qui est l’outil essentiel du développement économique".
Comment allez-vous vous y prendre ?
Guito Narayanin : "Avec des élus, qui sont à niveau, qui pense à autre chose qu’a se promener, qui ont vraiment envi de développer. Je pense que les finances existent, les moyens sont là, il suffit d’avoir des animateurs. C’est pour ça que nous venons avec une équipe qui est beaucoup plus axée sur le développement, plutôt que sur des intérêts personnels".
Vous avez beaucoup parlé de Mayotte et de Maurice. Quels sont vos projets sur ce point ?
Guito Narayanin : "A partir de la Réunion, avec les moyens qui sont les notres dans le domaine de la formation, nous pouvons imaginer de l’exportation, du savoir-faire, de la création. Et rayonner sur les pays de la zone en tant que plate-forme européenne de l’Océan Indien".
Un mot sur le bilan de la mandature actuelle.
Guito Narayanin : "La mandature sortante n’est pas très brillante. Il faut appeler un chat un chat. Le président lui-même ne se représente pas alors que ce n’est pas de l’ambition qui lui manque. Il a voulu faire les deux. Faire de la politique et de l’économie. La démonstration a été faite que ces deux choses là ne peuvent pas cohabiter. Aujourd’hui notre principal bailleur de fond, c’est quand même la Région. Avoir tiré à boulets rouges sur la Région, nous a valu ses foudres. Nos budgets ont été coupés. Il faut de véritables capitaines d’entreprise, des chefs, des gens qui ont des idées capables de lever des fonds et créer de nouveaux métier au sein de la Chambre de Commerce, pour la faire vivre".