Depuis 10 heures ce matin, le tribunal de commerce passe en revue la situation financières des différentes entreprises du groupe Caillé. Le plan de sauvegarde sera déposé à 14 heures par les dirigeants du groupe. Vers 12h, le sort de la société Cadis a été scellée, elle ne sera pas reprise. Les 23 salariés de l’entreprise de pièces détachées risquent donc de perdre leur emploi.
Cette journée est cruciale pour le groupe Caillé. Arrivé détendu ce matin au tribunal de commerce de Champ-Fleuri, François Caillé est arrivé accompagné de ses avocats et du président Directeur Général du groupe Philippe Lauthier. Depuis 10 heures ce matin, les dossiers des sociétés de location de voitures et de moto sont examinées. Ils vont trancher sur le sort de ses sociétés en redressement judiciaire. Les repreneurs potentiels ont donc défilé ce matin.
La société de pièces détachées Cadis n’a pas trouvé de repreneur, elle ne sera donc pas rachetée. Les 23 salariés de cette société risquent de perdre leur emploi. François Caillé n’a fait aucune déclaration suite à cette décision. 700 emplois ont déjà été supprimés depuis le début des difficultés financières du groupe.
Cet après-midi, à partir de 14 heures, le tribunal se penchera sur le plan de sauvegarde, les créanciers ont déjà rendu leur avis. Le tribunal devra encore statuer sur le sort du groupe Caillé. La décision sera rendue demain après-midi à partir de 13h30.
Si le tribunal juge crédible le plan de cession, les recettes qui seront dégagées annuellement par le groupe dans les dix prochaines années permettront d’évacuer le montant total des dettes (évaluées à un peu plus de 150 millions d’euros).
Autre possibilité : le tribunal exigerait des sessions supplémentaires et un certain nombre de redressements judiciaires, voire de liquidations devront être entamé pour les différentes filiales du groupe.