Président de la CPME Réunion, Éric Leung était l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion.
Parmi les principales mesures annoncés mercredi par le préfet, les boutiques de 3 galeries marchandes de La Réunion sont fermées depuis ce matin. Pour commenter cette actualité, Éric Leung, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) de La Réunion est sur le plateau d’Antenne Réunion.
"Nous n’avons pas accueilli cette annonce du préfet de bon augure. Cette demande préfectorale de fermer ces trois galeries commerciales représente environ 180 boutiques fermées depuis ce matin, et représente environ 800 salariés. Il ne faut pas oublier entre 200 et 250 intérimaires. Pendant ces 15 prochains jours les boutiques fermées mettent en cause 1 000 salariés."
"Le plus important est de concentrer nos forces à faire reculer cette pandémie. Dans un mois nous allons fêter un an de Covid à La Réunion. Ce n’est pas à nous de commenter les préconisations ou instructions du préfet."
La situation sanitaire s’est dégradée. Le président de la CPME craint un durcissement des mesures les prochaines semaines, comme l’instauration d’un couvre-feu à 18h.
"C’est le pire des scénarios que nous pourrions avoir. L’heure est à l’union, à la solidarité et à maintenir les gestes barrières et respecter l’ensemble des recommandations. Et que tous les Réunionnais luttent ensemble pour que cette propagation n’aille pas plus loin. Les prochaines étapes, comme le préfet l’a déjà indiqué, c’est un couvre-feu à 18h dans d’autres communes. Puis ensuite un 2e confinement, que personne ne souhaite revivre."
Une fermeture qui tombe mal pour les magasins concernés, c’est les soldes et la Saint-Valentin ce dimanche. Eric Leug explique avoir émis des propositions au préfet pour rattraper ce manque à gagner.
"Il peut avoir le fonds de solidarité renforcé applicable que pour janvier 2021. Les commerces fermés administrativement peuvent être éligibles à une subvention de 10 000 euros, ou dans le meilleur des cas un remboursement de 20 % de leur chiffre d’affaires plafonné à 200 000 euros. L’ensemble des salariés concernés par cette fermeture sont éligibles au chômage partiel. Nous avons déjà demandé au préfet, de reporter ou de post-poser la fin des soldes."