Suite aux différentes attaques et observations de requins la baignade est totalement interdite sur la plage de Boucan Canot depuis plus d’un mois. Les professionnels de la restauration, mais aussi des activités de loisirs comme le surf ou la plongée subissent de plein fouet les conséquences économiques de cette situation. Le snack la Grignôte a été contraint de mettre la clé sous la porte et plusieurs entreprises ont déjà procédé à des licenciements.
Le snack La Grignôte, bien connu dans la station balnéaire de Boucan Canot, a définitivement baissé le rideau. Le petit restaurant est la première victime de la désaffection des touristes et des locaux suite aux différentes attaques.
Une dizaine de mètres plus loin, La Grotte d’Albius, magasin d’articles de plage, subit également les conséquences de la crise requin. La gérante déplore une baisse de son chiffre d’affaires de près de 53% en octobre et s’attend à une chute de près de 60% pour le mois de novembre. Pour permettre de maintenir à flot son entreprise, elle a été obligée de procéder au licenciement d’une vendeuse le 1er octobre.
Les restaurateurs, vendeurs d’articles de plage et centres de plongée sont les plus touchés par cette crise requin. Mais selon un commerçant de Boucan Canot, ces chiffres alarmants concerneront bientôt l’hôtellerie, qui risque d’accuser une importante baisse du nombre de réservations. Est ce que les commerçants seraient en train de tomber dans la psychose ? Non, selon la maison de l’entreprise de l’Ouest chargée d’accueillir les professionnels en difficultés au guichet unique.Sur les 35 demandes d’aides récupérées par les professionnels, la moitié a déjà été retournée à l’organisme remplie.
L’étalement des impôts, des charges patronales comme la CGSS ou encore des demandes de chômage partiel, les aides proposées aux professionnels est large. Les entreprises de Boucan cherchent par tous les moyens à survivre à cette crise.