Depuis lundi 17 septembre, les dockers de la SAMR sont en grève. Leur mouvement de grogne pourrait sérieusement pénaliser l’économie de l’île, s’il venait à s’étendre.
Alors que les dockers de la Société d’Acconage et de Manutention de La Réunion entament leur deuxième semaine de grève, les acteurs du monde économique redoutent les conséquences d’un tel mouvement sur le trafic des marchandises et évaluent déjà les pertes financières.
L’activité au Port de la Pointe des Galets est fortement paralysée. Ce lundi, on dénombrait plus d’un milliers de conteneurs en attente. Hervé Marodon, le Président du Syndicat des Transitaires et Transporteurs expliquait ce matin au micro d’Antenne Réunion que seuls les véhicules ont le droit de sortir de l’enceinte portuaire.
Les marchandises qui se trouvent actuellement dans le port sont en effet bloquées par les employés de la SAMR. Conséquences : les livraisons sont retardées et les commerçants voient leurs stocks se réduire dangereusement.
Comme le précise Hervé Marodon, "rien ne sort pour l’export,rien ne rentre pour l’import, l’activité est totalement bloquée". Le Président du Syndicat des Transitaires dit "comprendre la colère des ouvriers", mais appelle les grévistes à reprendre le travail pour ne pas pénaliser davantage les professionnels.
Hervé Marodon alerte aussi les consommateurs sur l’impact de ce mouvement sur le budget des ménages : "il faut enlever ces entraves car les surcoûts seront évidemment répercutés sur les prix des produits".