Le début de la campagne sucrière est menacée. Les différents acteurs du secteur ne se sont pas accordés sur le protocole de contrôle de qualité des cannes à sucre.
Les négociations entre les industriels et les agriculteurs ont échoué ce vendredi. Le Centre Technique Interprofessionnel de la Canne et du Sucre n’a pas pu trouver un accord entre les différents acteurs. Une nouvelle réunion se tiendra la semaine prochaine, le début de la campagne sucrière prévu lundi ne pourra donc pas se tenir.
Edvin Payet, président du CTIS, explique : "Les institutionnels ont voulu nous vendre un package que nous ne pouvons pas accepter. Si on ne trouve pas d’accord, on se retrouvera dans 8 jours comme c’est prévu par le conseil d’administration. Le principal désaccord est qu’ils veulent percer automatiquement à l’arrière de la remorque. Je ne peux pas sanctionner les agriculteurs."
Directeur agricole de Tereos sucre océan Indien, Florent Thibault, déplore : "Nous sommes déçus. Il y a eu beaucoup de réunions. On a eu un revirement surréaliste hier avec la proposition qu’un chargement sur deux puisse être échantillonné de manière non-conforme au protocole. Pour n’importe qui, c’est abérrant. On a travaillé aujourd’hui sur les vrais points qui bloquent. On a énormément avancé parce qu’on avait un accord à quelques centimères. La dernière chose qui bloque est savoir à quel moment on peut entrer à l’arrière pour analyser le chargement. Nous voulons que le chargement soit analysé de façon juste pour le planteur comme l’industriel."