Après avoir analysé le bilan du Groupe Caillé placé sous procédure depuis le 30 mars dernier, le tribunal mixte de commerce de Saint Denis s’est prononcé favorablement pour l’éventuel renouvellement de la période d’observation, sur six mois. Plus de 2500 employés attendaient de savoir si le plan de sauvegarde était prolongé, l’heure est au soulagement mais le combat de l’entreprise familiale historique continue afin de redresser la situation financière du Groupe.
L’ audience de cet après-midi était attendue et les décisions prononcées par le Tribunal de Commerce ont semblé ne surprendre ni la direction ni les salariés du groupe Caillé venus en nombre assister à la session de ce jour.
Cette journée a été marquée par deux décisions majeures : d’une part le report de la décision du Tribunal de Commerce concernant la société CAR. L’enseigne spécialisée dans la vente de véhicules d’occasion sera fixée sur son sort dans trois semaines.
Un repreneur en la personne du dirigeant de la société Auto + avait manifesté son intention de reprendre l’entreprise. Ce report loin d’être une déception constitue pour l’avocat du président directeur général d’Auto + un signe positif.
Autre point qui a cristallisé toutes les attentions cet après-midi, la décision du Tribunal de Commerce à propos de l’avenir du groupe Caillé. Comme espéré, les instances de justice se sont prononcées en faveur du prolongement de la procédure de sauvegarde. François Caillé qui n’a pas tenu à s’exprimer publiquement a fait part de son optimisme quant à l’évolution de ce dossier.
Son représentant Maître Philippe Saigne a lui déclaré qu’il convenait de se montrer confiant, notamment au regard des résultats enregistrés au mois de septembre. Pour les employés, le constat est plus mitigé. Pendant que certains salariés avaient choisi d’apporter leur soutien entier à leur employeur, d’autres se montraient plus craintifs.
Parmi les sceptiques, les employés de Kolors automobile qui redoutent une nouvelle restructuration du groupe, laquelle entrainerait de nouveaux licenciements.