Le cyclone Bejisa a ravagé les cultures de fruits et légumes. Dans les champs, c’est l’hécatombe. Les pertes s’élèvent à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Tout le travail est à refaire pour les agricultures de l’île. Ils découvrent chaque jour de nouveaux dégâts. Le cyclone Bejisa a détruit la quasi-totalité de leurs récoltes. L’après-Bejisa n’est pas plus positif. Toutes les cultures biologiques de tomates, concombres et autres melons sont désormais perdues.
Aucune récolte ne pourra se faire avant 3 mois. Dans une exploitation du Sud, les pertes s’élèvent déjà à plus de 35 000 euros. Dans les exploitations sans engrais, la tâche s’annonce encore plus ardue.
Les fruits tropicaux sont aussi les victimes de Bejisa. Si les plants d’ananas ont résisté aux rafales de vent du cyclone, les fruits sont en mauvais état. Le retour du soleil a causé d’importants dégâts. Les fruits sont noircis. Au moins 20% des ananas matures sont concernés.
Reste à savoir si les fruits encore verts pourront murir dans de bonnes conditions. Principalement destinés à l’export, ces fruits abîmés restent consommables mais ils perdent de leur valeur. A l’échelle locale, ils risquent de finir à la poubelle.