Les membres de la CGPER déplorent le retard pris dans la saison sucrière qu’ils attribuent à un traitement pas assez rapide par les usines.
La campagne sucrière a démarré avec environ deux semaines de retard dans le Nord comme dans le Sud suite au bras de fer entre les industriels et les agriculteurs.
Les membres de la CGPER (Confédération générale des planteurs et des éleveurs de La Réunion) se sont réunis ce matin pour déplorer le retard dans le traitement des cannes à sucre qu’ils expliquent être lié à la gestion des marchandises par les usines.
"L’usine du Gol tourne un peu au ralenti. Normalement, nous, les planteurs de cannes, juste pour décharger un chargement, il faut attendre 1h30 voire 3 heures de temps", assure Jules Houpiarpanin, porte-parole de la CGPER.
Isidore Laravine, membre de la CGPER et du CTCS (Comité technique de la canne et du sucre) ajoute : "On a démarré avec 3 semaines de retard. En ce moment, on a énormément de pluies dans le Nord-Est. La conséquence est qu’on va terminer très tard cette année. On risque de terminer le 31 décembre. On est très très très inquiet. Si aujourd’hui, les usiniers ne se mettent pas autour d’une table pour essayer de trouver une solution, notamment d’envoyer une partie des cannes au Gol de façon à ce que tout le monde termine le 20 décembre."