À l’initiative de l’association Club Export Réunion, une délégation mauricienne était en visite dans l’île afin d’échanger sur les savoir-faire au niveau de l’exportation et du développement durable.
"La qualité de réalisation est très impressionnante. Il faudrait voir si on pourrait utiliser à Maurice ce système de mise en oeuvre des centrales", rapporte avec enthousiasme Krishna Heeramum, de la société Eme Design Services, lors de sa visite du site d’EDF Réunion au Port. Il fait partie de la délégation mauricienne invitée par le Club Export, dans le cadre de l’événement des Troisièmes Rencontre Réunion/Maurice.
C’est une initiative qui a pour but de permettre de booster les capacités d’exportation de La Réunion. Nous exportons en effet seulement 4,4 millions d’euros vers l’île Maurice. En la matière, l’île soeur est largement devant, avec 52,4 millions d’euros, selon les chiffres fournis par l’ambassade de France à Maurice. Maurice exporte 2 milliards d’euros de biens à l’international, contre 400 millions de biens et de services pour La Réunion. En revanche, notre île est en avance dans le domaine des énergies renouvelables et le développement durable.
"On est partis en collaboration avec le Club Export pour regarder quelles étaient les opportunités d’affaires potentielles pour les entreprises réunionnaises sur l’Afrique du Sud et vers l’Afrique sub-saharienne", explique Nicolas Buriez, directeur du pôle développement océan Indien pour EDF Réunion. L’entreprise veut servir de locomotive aux entreprises réunionnaises, avec l’objectif d’exporter son savoir-faire un maximum.
La Réunion compte 300 entreprises qui ont déjà franchi l’étape de l’exportation, mais il reste du chemin à parcourir, comme le souligne Gilles Couapel, président du Club Export.
"Le savoir-faire, nous l’avons ici, nous sommes aux normes européennes. Nous sommes la France de l’Europe et de l’océan Indien, nous savons travailler, mais il nous manque cette culture internationale. Et nous comptons beaucoup sur nos amis mauriciens pour travailler ensemble, et pourquoi pas aller vers des destinations comme l’Afrique de l’Est".
