Presque un Réunionnais sur trois est demandeur d’emploi. Depuis plusieurs semaines, des jeunes chômeurs manifestent notamment à Saint-Denis pour réclamer des contrats. Point sur les outils à disposition des chômeurs pour leur permettre de trouver du travail.
Il y a d’abord les contrats aidés pour lesquels les employeurs obtiennent des subventions ou des exonérations de charges. Ils sont plus de 20 000 bénéficiaires dans l’île.
Ces contrats aidés sont partagés entre le CUI (Contrat unique d’insertion) pour les associations ou les collectivités territoriales, l’emploi d’avenir avec 3 400 bénéficiaires(pour secteurs marchand et public) et le CAE DOM avec 3 000 contracts (uniquement pour les entreprises). Le premier dispositif rassemble à lui seul 13 000 des bénéficiaires. Ensuite viennent les Contrats de génération et la Garantie jeunes.
Les demandeurs d’emploi peuvent s’adresser à plusieurs interlocuteurs lors de leur recherche. Il y a Pôle Emploi, la Mission Locale et les agences d’intérim. Les chômeurs peuvent aussi consulter les petites annonces, prendre part à des concours ou tenter des candidatures spontanées. Il y a aussi des contrats d’apprentissage ou de formation.
D’autres peuvent tenter de s’envoler vers d’autres cieux. Pour les aider, Ladom permet la mobilité aux Réunionnais à la recherche de formation ou d’emploi de partir ailleurs.
Pourtant malgré ces outils, de nombreux jeunes se tournent vers les mairies pour demander du travail. Ce matin, Gérard Françoise a reçu une délégation des manifestants qui ont bloqué le boulevard sur hier après-midi.Il leur a expliqué qu’il était conscient de la difficulté sociale et de l’emploi sur Saint-Denis et sur La Réunion. Il a rappelé que la mairie allait créer de l’activité avec des grands projets mais que la municipalité n’avait pas les moyens de créer directement de l’emploi.
