Les salariés de la Cilam bloquent l’entrée de la société depuis ce matin. Ils demandent une révision de leurs prétentions salariales mais aussi un meilleur respect de la représentation syndicale.
Depuis ce matin, une quarantaine d’employés de la Cilam bloquent l’entrée de la société. Ils ont des revendications salariales, mais demandent aussi une meilleure représentation syndicale. Selon le syndicat CGTR, la contestation concerne depuis un an plusieurs entreprises du groupe Urcoopa.
Les sociétés touchées par ce mouvement social sont la Cilam, Australine, les Fromageries de Bourbon ainsi que les entreprises de transport, la Sotram, la Cotramet la RLS.
Cette grève survient plus d’un mois après la grogne des éleveurs face à la Sicalait. Ces derniers réclamaient dénonçaient les difficultés croissantes de la filière lait. La CGTR fait un parallèle entre cette colère des éleveurs et celle des employés de la Cilam et s’interroge : "comment expliquer que la filière lait meurt alors que la Cilam distribue chaque année 2,5 millions de dividendes ?"
Les grévistes réclament entre autres, une augmentation générale des salaires de 100 euros net, un bonus annuel, une prime de 500 euros pour la médaille du travail. Ils réclament au niveau du dialogue social, l’abandon des procédures de licenciement en cours, l’embauche pérenne des salariés en contrat précaire et la mise en place d’un comité de groupe.
La Cilam avait été au coeur d’un conflit social l’année dernière.