Mauvaise information, et manipulation ont entraîné la diffusion d’une nouvelle erronée dans le journal d’Antenne Réunion et sur le site linfo.re. Cyrille Hamilcaro ne se trouve pas au commissariat Malartic mais à Montpellier.
Joint par téléphone, il nous a bien confirmé qu’il se trouvait en Métropole : « non je suis bien dans un taxi dans le Sud de la France. Je tiens à rassurer mes militants. Ce n’est pas moi qui suis en garde à vue ».
La fausse information a été lancée ce matin, par un groupe de militants positionné devant le commissariat et corroboré par un informateur proche du milieu judiciaire. La dizaine de personnes a confié au journaliste arrivé sur place que c’était bien Cyrille Hamilcaro qui se trouvait entre les murs de Malartic.
La rédaction d’Antenne Réunion tient à présenter ses excuses à Cyrille Hamilcaro.
Dans cette affaire, il faut retenir qu’il s’agit bien de Claude Hoarau qui est interrogé depuis 9 heures par les enquêteurs. Selon Benjamin Brezzé chargé de la communication de la Police nationale, "le maire de Saint-louis est gardé à vue". Convoqué ce matin, il doit répondre aux enquêteurs dans le cadre d’une affaire de "discrimination positive" autrement appelé "délit de favoritisme" concernant des emplois au sein de la mairie de Saint Louis.
Pour plus de précision, Krishna Badamia et Yannick Payet-Fontaine seraient également entendus dans le cadre de cette affaire. Il s’agit du dossier concernant l’invalidation des élections municipales de 2008. A l’époque, un protocole d’accord aurait été signé entre Claude Hoarau et Krishna Badamia - entre le premier et le second tour - spécifiant qu’en cas d’élection de la liste conduite par Claude Hoarau, une dizaine de sympathisants de Krishna Badamia serait embauchée au sein de la mairie de Saint Louis.
Suite à la décision du tribunal administratif d’invalider les élections municipales de 2008 confirmée par le Conseil d’Etat, Cyrille Hamilcaro et certains de ses co-listiers s’étaient alors constitués Partie Civile dans le cadre de cette affaire.
Une enquête préliminaire avait donc été demandée par le Parquet, d’où le placement en garde à vue des trois protagonistes précédemment cités.
A 20h00, les policiers sont venus récupérer le nécessaire de toilette de Claude Hoarau auprès de son chauffeur qui l’attendait le commissariat Malartic, il devrait donc passer la nuit en garde à vue, tout comme Krishna Badamia.