Des milliers de personnes, dont des personnalités, descendront dans les rues à Paris ce samedi pour dénoncer les violences faites aux femmes et réclamer la mise en place de mesures réelles de protection. Des manifestations en province sont également attendues.
Alors que le "Grenelle contre les violences conjugales" prendra fin lundi, une grande manifestation organisée à l’appel du collectif féministe #Noustoutes se tiendra ce samedi. Des milliers de personnes sont attendues dans les rues de Paris avec un double objectif. Elles dénoncent avant tout les violences faites aux femmes et demandent la mise en place de mesures réelles de protection. "Nous n’arrivons plus à compter les cas où les féminicides auraient pu être évités", ont déploré les organisatrices des cortèges dans un appel diffusé sur Facebook. "Avec cette marche, nous ferons en sorte que les pouvoirs publics prennent enfin des mesures à la hauteur ", ont-elles ajouté sur le récit d’Ouest France.
Les manifestants partiront de la place de l’Opéra à 14 h et se dirigeront à celle de la Nation. En tête de cortège de cette "marée violette" figurera l’Union nationale des familles de féminicide (UNFF). Cette dernière veut "dénoncer le mépris que l’État oppose aux familles", plaide sa présidente Sandrine Bouchait. Des collectifs de gilets jaunes seront également dans les rangs ainsi qu’une centaine de groupes de jeunes, issus de plusieurs lycées et universités de l’Hexagone. Outre les quelques 70 organisations, partis politiques, syndicats et associations, plusieurs personnalités défileront également dans les rues de Paris lors de cette manifestation dans le cadre des violences faites aux femmes. Seront attendues les comédiennes Muriel Robin, Julie Gayet ou Virginie Efira, mais aussi les chanteuses Juliette Armanet et Clara Luciani.
Une trentaine de marches sont également au programme en province, notamment à Lille, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Rennes ou Strasbourg. A la clôture du Grenelle à Matignon lundi, le gouvernement devra se prononcer sur une quarantaine de mesures. Le mouvement lancé début septembre avait pour but d’enrayer le fléau des violences conjugales.
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