Le patron de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que le préfet Didier Lallement était "incapable de garantir le droit de manifester en paix". Gérald Darmanin a réagi.
Dimanche, les manifestations du 1er Mai ont été accompagnées de violences, notamment à Paris. Alors qu’il était à la place de la République, Jean-Luc Mélenchon a évoqué sur les réseaux sociaux des "violences parasites", mettant en cause le préfet de police.
Selon lui, comme le relève Le Figaro, ces violences "invisibilisent la marche des syndicats et servent la propagande à nos pires adversaires", disant en avoir "ras-le-bol". Pour l’ancien candidat Insoumis à la présidentielle 2022, "le préfet de police savait", et celui-ci était "incapable de garantir le droit de manifester en paix".
Alexis Corbière, le bras droit de Mr Mélenchon, s’était même interrogé sur une probable "volonté de laisser faire pour transformer une journée pacifique et joyeuse en quelque chose de brutal et violent". Pour lui, il s’agissait d’un 1er Mai ‘politique’, constitué de "gens qui souhaitent cette union politique".
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Suite à l’agression d’un policier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a condamné les déclarations du député de Marseille. Monsieur Mélenchon "devrait soutenir les policiers, les gendarmes, les pompiers qui sont agressés", a-t-il commenté, et qu’aucun doute ne montre que "les casseurs s’en sont pris à eux pour les blesser, pour les tuer".
Gérald Darmanin, aux cotés du préfet Didier Lallement, a appelé "chacune et chacun", et "notamment Jean-Luc Mélenchon ad hominem, à condamner ces violences et à lever toute ambiguïté qu’il peut y avoir avec l’ultra gauche".
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