ILLUSTRATION - DAINA LE LARDIC/ISOPIX/SIPA
Les jeunes femmes qui ont moins de 25 ans sont fréquemment "en dehors des radars" de la lutte contre les violences commises par un conjoint.
Comme le décrypte Le Parisien, en marge de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, certaines victimes sont davantage "hors des radars que d’autres". A savoir, les femmes plus jeunes au moment de leurs premiers émois amoureux. Mises dans des stéréotypes et à la dite ‘romantisation’ de la jalousie, celles qui ont moins de 25 ans rencontrent souvent des problèmes, ne s’identifiant pas comme des victimes de violences. "Dans leur imaginaire, c’est la femme battue, 35 ans, mariée avec des enfants", remarque Ynaée Benaben, cofondatrice d’En Avant toute(s).
En Avant toute(s) est une association datant de 2013. Elle s’adresse à ces jeunes femmes via des modes de communication plus adaptés comme un tchat unique en Métropole, anonyme, sécurisé et gratuit sur commentonsaime.fr.
Avec la collaboration ‘Aimer sans abuser’, lancé ce lundi 07 septembre avec la marque Yves Saint-Laurent Beauté, l’équipe qui l’anime a été renforcée. Des professionnels formés spécialement pour le dispositif, ont été rejoints par 2 nouvelles collaboratrices, engagées à temps plein.
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Toujours selon le média français, environ 43 000 personnes pourront également être sensibilisées via des actions pédagogiques : formations, séminaires éducatifs et interventions dans les collèges, lycées et facultés. Yves Saint-Laurent Beauté compte aussi dédier 5 % de son espace publicitaire en affichage pour donner de la visibilité à la cause.
"Cette romantisation des violences touche tous les âges. Si les jeunes femmes sont plus vulnérables c’est surtout en raison de leur manque d’autonomie, d’une précarité qui les rend plus fragiles", affirme Ynaée Benaben… Et "pas à cause de leur jeunesse qui les rendrait plus naïves ou, comme je l’ai lu parfois, à cause d’Internet".
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