Le nombre de femmes assassinées par leurs conjoints n’a pas diminué en 2017, selon le rapport de l’ONDRP.
Ce jeudi 14 mars, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a publié un rapport sur les violences conjugales. Selon ce rapport, 109 femmes ont été assassinées en 2017. Aucune baisse constatée, si on se réfère à la proportion faite en 2016. Le chiffre a pourtant diminué par rapport au 130 victimes annoncées par le gouvernement en décembre dernier.
Ce rapport est basé sur les statistiques du ministère de l’Intérieur, notamment sur ceux de la délégation d’aide aux victimes (DAV) et ceux du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI).
Selon le constat, l’origine de ces crimes est pour la plupart une dispute avec 32% des cas suivi par une séparation (26%). Détail important, seule la moitié des victimes avaient déjà subi des violences de la part de leur conjoint avant de mourir. Il est aussi indiqué que 80 % de ces assassinats ont eu lieu au domicile, celui du couple ou de la victime.
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Ce rapport a aussi montré qu’avec la nouvelle consigne de nombreux parquets, les victimes sont mieux accompagnées. En effet, dès que les services d’enquête aient connaissance de violence au sein du couple, une enquête est systématiquement ouverte avec ou sans plainte de la victime. Ainsi, le nombre de mains courantes a baissé et les dépôts de plaintes ont augmenté.
Pour cette nouvelle année 2019, 30 cas de féminicides ont déjà été enregistrés en France en deux mois et demi. Un chiffre en hausse par rapport à l’année dernière à la même époque, selon toujours ce rapport.