Accueilli par des huées et des coups de sifflet, Jean-Michel Blanquer a lancé un appel aux professeurs en grève à revenir "à la raison" et "au dialogue".
En visite au complexe Brassens-Camus à Lormont en Gironde, lundi 8 juillet, le ministre de l’Éducation a eu droit à un accueil houleux. Une centaine de manifestants l’a attendu avec des huées et des coups de sifflet. Ils ont scandé "Blanquer démission" tout en protestant contre la réforme du baccalauréat. Jean-Michel Blanquer a rapidement salué les opposants. Il s’est ensuite engouffré dans la salle polyvalente pour une première "permanence ministérielle".
Comme rapporté par Franceinfo citant une information de Sud-Ouest et de 20 Minutes, une poignée de manifestants sont allés jusqu’à tambouriner une porte vitrée. Selon le ministre, il s’agit uniquement d’un petit nombre de personnes non-représentatives de la majorité des professeurs, mais qui cherchent à faire du bruit. "Tous les Français doivent avoir une image magnifique des profs, c’est le plus beau métier de la République. Moi, je n’ai pas envie qu’une petite minorité donne cette image-là", a confié Jean-Michel Blanquer.
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Face aux journalistes, Jean-Michel Blanquer a appelé pour que tout le monde revienne à la raison. Le ministre a réitéré que "sa porte était ouverte" et qu’"elle n’avait jamais été fermée". "J’ai déjà fait énormément de dialogue, contrairement à ce qui se dit", a-t-il noté en défendant la réforme faite en consultation avec des milliers de gens. "Du dialogue, il y en a eu et il y en aura", a-t-il conclu.
Les enseignants girondins frappent les vitres au complexe de lormont lors de la visite du ministre de l’éducation pour se faire entendre. #blanquer #Bac2019 pic.twitter.com/ZAyF6eY19e
— 20minutesbordeaux (@20minutesbord) 8 juillet 2019