Selon les autorités sanitaires, une hausse du nombre de "cas graves" liés à l’inhalation de gaz hilarant est observée ces derniers temps.
Des consommateurs de plus en plus jeunes achètent des capsules de gaz à usage culinaire pour les détourner en les utilisant comme drogue. Ces capsules de gaz sont notamment destinées pour les siphons à chantilly, mais les jeunes les vident dans des ballons de baudruche et les inhalent. L’effet de ce gaz ne se fait pas attendre, son inhalation provoque immédiatement des fous rires irrépressibles.
Le plus souvent, le sol de parkings des night-clubs est jonché de ces capsules de gaz. Les autorités sanitaires alertent sur cette situation en évoquant une "augmentation des cas de troubles neurologiques graves" en lien avec le recours à ce "gaz hilarant" par un public majoritairement jeune, rapporte LCI.
Dans un communiqué, la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildeca) et la Direction générale de la Santé ont fait part de "25 signalements d’effets sanitaires sévères" relatifs à un usage récréatif de protoxyde d’azote ont été recensés depuis le début d’année. Il y est aussi indiqué que "10 (cas) graves avec des séquelles pour certains" ont été enregistrés.
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